Les moulins à Ellezelles.
Ellezelles, village habité depuis les temps les plus reculés
était essentiellement agricole.
Avant la création de la nouvelle frontière linguistique qui l’amputa
de 3 hameaux , la commune avait une superficie de 2.389 ha et eut une population
allant jusqu’à 6000 habitants.
Celle-ci était répartie en de nombreux hameaux jaloux de leur manière de vivre . Ils élisaient leur « maïeur », avaient leur chapelle et même leur dialecte . Les paysans , économes et travailleurs étaient fiers de posséder leur habitation où ils étaient « rois » de leur lopin de terre.
Cet aspect humain joint à une configuration spéciale de la région : une cuvette entourée de lignes de collines d’où dévalent de nombreux ruisseaux, ont suscité l’apparition de nombreux moulins.
Les premiers moulins furent des moulins à eau :
Au nord, le Molenbeek permit de faire fonctionner le moulin de la Riscoterie
au Breucq.
Tout au sud, le Ribeaucourt alimenta le moulin du Gauquier ( + ou- 1275
/ ….).
Nous remontons vers le nord , le ruisseau d’Hubermont alimenta le moulin
d’Hubermont ou Bouckaert (avant 1276/1934)
L’Angre se dirigeant vers le Centre fit tourner le moulin Dominique
(…/1870 , 1900) à Camp et Haies, puis sortant du village par la trouée
de l’est alimente toujours le Tordoir (lire
+ ... ) (avant 1276/1950) restauré et visitable,et plus loin le
Moufflu ( 1750/1970) en rénovation.
Les collines virent l’érection de plusieurs moulins à vent , Quoique l’on en trouve deux qui font exception. Le plus ancien connu était le moulin du Sablon (avant 1276/1791) dominant la Haute Bruyère. C’est surtout la période de la fin du XVIIIe et du début de XIXe siècle sui vit tourner bien des ailes. Les vents dominants du S.O.orientèrent les constructeurs de moulins.
Notons du sud au nord :
les moulins de la Houssière : Galette et Parapette
( …./….)
le moulin du Nespelier (avant 1774/ 195.) à Camp et Haies,
le moulin du Cat Sauvage (lire + ... )
(1750/1950) au Crimont en bon état de conservation et visitable.
le moulin Lefebre-Delattre ( 1700/1881) au Camp Delattre,
le moulin Blanc ( 1802/1934) à la Rigaudrye,
le moulin Dedonder ( …./….)au Beaufort près du pont
du Beaufaux,
le moulin Fiévez-Fourez (1780/1914)
le moulin brûlé
(lire + ... )au Beaufaux
Notons un moulin à vapeur le moulin Lefevre-Fontaine ( 1879-1924)
au Pont.
« Combien ont disparu, dure et triste fortune ! ».
Le 20e siècle abattit les ailes et détruisit les roues ; le paysage
changea d’âme et les hautes cheminées les remplacèrent
.
Documentations du C.H.E.R
Louis Beaucamp.
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