D'abord, Le Paysage...
La Maison du Pays des Collines offre sur deux niveaux un parcours pédagogique et ludique qui commence au rez-de-chaussée par le Tunnel d'émotions (1), une sorte de mise en condition...

Le Paysage m'a dit
On entre ensuite dans un premier espace, dont l'intitulé annonce le sujet Le Paysage m'a dit (2). Mais attention ici, le guide, c'est la mystérieuse "Blanche Dame ", une chouette effraie, emblème du Pays des Collines, qui force l'attention du public. Le paysage évolue au fil des siècles, des événements économiques et des saisons. Entre objets archéologiques, personnages, faune, flore et habitat, la remontée dans le temps est fascinante : de 40 000 ans avant Jésus-Christ à nos jours ! La salle, telle un caméléon, se transforme à chaque période ; le sol, grâce à un système de projection particulier se couvre de neige, de feuilles ou de fleurs selon les saisons ; les murs accueillent les images les sons investissent toute la pièce et le ciel s'étoile, grâce à un système de fibre optique. C'est finalement Blanche Dame qui invitera le visiteur à poursuivre son chemin...

Ensuite, l'art et l'artisanat...
Après ce grand bol de nature, le visiteur pénètre dans un espace pi us confiné, entre grange et atelier(3). Ici le bois, les tentures et les briques traduisent les différents univers des artistes et artisans du Pays des Collines. Des flammes éclairent un coin de la salle, c'est le four du potier ailleurs, sur un chevalet, les tableaux des différents peintres de la région défilent au centre, un bonimenteur explique les productions du Pays des Collines : charcuteries, pâtisseries avec la spécialité du pays la tarte à maton, et même le miel. Dans un fond sonore de marché, il raconte ensuite les artisans - les vanniers, potiers, ébénistes - puis les artistes, les peintres, les sculpteurs et autres photographes... On resterait bien à l'écouter, mais Blanche Dame nous appelle...

Il était une fois...
Le visiteur l'avait deviné tout au long de son parcours, comme quelque chose d'imperceptible, mais ce sentiment d'irréel et d'étrange le gagne. Pour monter à l'étage et aborder la suite de la visite, il lui faut passer par un escalier de pierre (4) sur les murs, des têtes de diables éclairées par une lumière rasante l'invitent à continuer ... Il entre alors dans une pièce éclairée par un feu de cheminée (5). Doucement un écran descend, le brouillard s'insinue, le vent monte et le voici sur le Sentier de l'Etrange, un sentier pédestre du Pays des Collines balisé par les sculptures mystérieuses de Jacques Vandewattyne. Un magicien explique ce qu'est le conte, comment il nous glisse dans l'irréel, pourquoi il commence presque toujours par "Il était une fois". Une sorcière ricane... 'je vous sens prêts pour aller plus loin avec moi, ... Je vous invite au grand Sabbat !".

Le grand Sabbat
Dans la quatrième salle (6), le temps s'assombrit, l'orage gronde, le tonnerre éclate... Heureusement, le public est assis. Les sorcières de la Région des Collines se sont données rendez-vous pour le grand Sabbat, sous la présidence de Satan... Les animaux fantastiques se succèdent, le son tourne. Le public est prêt pour un périple autour des contes et légendes du monde entier, leurs mythes et leurs symboles. Le son monte, la pierre centrale entre en lévitation, se fend, puis le silence...

Puis se remettre de ses émotions!
Avant de quitter le parcours spectacle, la dernière pièce à l'étage (7) invite le public à mieux connaître sorcières, loups-garous et autres diables. Derrière un lutrin interactif, équipé de lunettes 3D, chacun découvrira 8 personnages de contes et légendes. Clin d'œil à la visite, sur les murs, de petites vitrines présentent tour à tour des fioles, essentielles à la réalisation des potions magiques, des listes d'expressions ou de formules et même l'extrait d'acte de naissance d'Hercule Poirot, dont la légende dit qu'il serait né à Ellezelles en 1850 de Jules Poirot et de Godelieve Van Prei …